Lancement du projet SWEDD+: Vers une autonomisation accrue des filles en Afrique subsaharienne

Le projet régional SWEDD+ (Projet d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique en Afrique subsaharienne) a été officiellement lancé du 16 au 18 décembre 2024 à Abuja, au Nigeria. Succédant au projet SWEDD, qui a autonomisé plus de deux millions de filles dans neuf pays depuis 2015, cette nouvelle phase vise à étendre son impact en offrant à davantage de filles et de femmes un accès amélioré à l’éducation, aux services de santé essentiels et aux opportunités économiques.

Financé par la Banque mondiale avec un budget de 365 millions de dollars, le projet SWEDD+ cible, dans cette première phase, cinq pays : le Burkina Faso, le Tchad, la Gambie, le Sénégal et le Togo. Il sera mis en œuvre en collaboration avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) ainsi que le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), qui fourniront une assistance technique. 

Le SWEDD+ s’appuie sur les acquis de la phase précédente et ambitionne de renforcer les capacités institutionnelles tout en répondant aux besoins prioritaires des femmes et des filles à travers des interventions multisectorielles innovantes.

Trois priorités stratégiques guideront cette nouvelle phase :

  1. Renforcer l’autonomisation des femmes et des filles grâce à l’éducation, au développement des compétences et à la promotion de l’égalité des genres ;
  2. Améliorer l’accès aux services de santé essentiels, notamment en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle, tout en augmentant le nombre de professionnels de santé qualifiés ;
  3. Renforcer les capacités institutionnelles et le plaidoyer politique, avec un accent particulier sur la lutte contre la violence basée sur le genre et la protection des droits des femmes et des filles.

En encourageant l’autonomisation des filles et en promouvant l’égalité des genres, SWEDD+ ambitionne de contribuer à une prospérité partagée et à un développement durable dans toute l’Afrique subsaharienne.

Découvrez le communiqué ici

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